Freshwater Bore

Version originale de ce texte en anglais, si vous souhaitez lire la traduction française, scrollez un peu et vous serez récompensé.

Freshwater Bore

So interesting it took 3 weeks to write

WSL notifications are like texts from ex girlfriends, exciting for a second followed by the realization of regret that you clicked on the message and are now staring at your screen wondering if you should reply or just put the phone down altogether. But hey, you might get lucky!

So here I am opening the WSL app and waiting to hear from Mr Perrow if (place shitty tour stop here) is actually going to run. Only problem is I know the contest most likely won’t run as I just read a Surfline article letting me know the upcoming forecast is absolute garbage. Then there’s the “holy shit” realization that the swell window is closing and these bastards might actually be forced to run another contest in 2 foot slop. All this anticipation happens in the palm of your hand or if you’re like me, hidden behind that excel sheet you have propped up on your work computer.

Well not this time, this time the contest was the infamous Freshwater Pro, aka the Bathtub Pro aka Every-wave-is –the-same Pro, the pre- Olympic fetish that ran over a 4 day span in the middle of nowhere, California. Albeit an absolute dream of a wave, as surfer I am more interested in the ever-changing conditions of the ocean rather than the cookie-cutter placement of -turn, turn, barrel section, air, turn, claim- that is Slater’s surf ranch. During the second day of the event I was at a birthday party for a friend of my wife so of course I tuned in. Even with the dire circumstances as the one I was (chatting up friends of friends with pointless small talk) the machine-like monotony had me tuning out after a couple heats. I kept thinking to myself – what the difference was between watching the highlights vs the actual contest.

Seems as if I was not the only one feeling this way. Jeremy Flores, a personal surfing hero of mine was quoted by Surfer Mag as saying “To be honest, it’s a circus…. I have a hard time taking this event seriously.” And so there you have it, it’s not just us viewers that are having a hard time enjoying these wave pool contests it’s the men and women that make up the entire event. I will say this though, however boring it may be I’m still looking forward to surfing a wave like it one day.

Les notifications de la WSL sont comme les textos d’une ex. Tu ressens une certaine excitation pendant une seconde, suivie d’une violente prise de conscience et du regret d’avoir cliqué sur le message, puis tu regardes ton écran en te demandant si tu dois répondre ou juste poser le téléphone. Mais hé, tu pourrais avoir de la chance !

J’ouvre donc l’application WSL et j’attends des nouvelles de M. Perrow pour savoir si (choisi un spot merdique où s’arrête le World Tour) va réellement se dérouler aujourd’hui. Le problème, c’est que je sais que le contest ne fonctionnera pas parce que je viens de lire un article sur Surfline qui dit que les prévisions à venir sont absolument nazes.
Et puis tu te rends compte que la fenêtre de houle se referme et que ces salauds vont être obligés de lancer le contest dans des vagues de 60cm. Tout ça dans la paume de ta main ou si tu es comme moi, caché derrière cette feuille excel que t’as affiché sur ton ordi au boulot.

Eh bien pas cette fois-ci, cette fois le contest était le fameux Freshwater Pro, alias le Bathtub Pro alias Every-wave-is-the-same Pro, le fétiche pré-olympique de 4 jours au milieu de nulle part en Californie. Bien qu’il s’agisse d’une vague de rêve, en tant que surfeur je préfère de loin les conditions changeantes et capricieuses de l’océan au placement millimétré de -turn, turn, barrel section, air, turn, turn, claim- qu’est le surf ranch de Slater.
Le deuxième jour du contest, j’étais à l’anniversaire d’un ami de ma femme, alors bien sûr, toute mon attention était tournée vers le contest. Même dans cette ambiance de bavardages bidons avec des amis d’amis, la monotonie de cette machine à vagues m’a fait lâcher après quelques heats. Je n’arrêtais pas de me demander pourquoi je n’attendais pas juste de regarder les highlights.

Je ne suis pas le seul à penser ça. Jeremy Flores, un de mes surfeurs préférés, a dit lors d’une interview dans Surfer Mag : « Pour être honnête, c’est un cirque… J’ai du mal à prendre cet événement au sérieux. »
Il n’y a donc pas que nous, téléspectateurs, qui avons du mal à profiter de ces contests sur vague artificielle, mais aussi les gens qui y participent. Même si c’est chiant à regarder, j’attends avec impatience le jour où je pourrai surfer une vague pareille.